« L’un des garçons » : les femmes au Collège vétérinaire de l’Ontario au vingtième siècle
- enseignement vétérinaire,
- histoire de la médicine,
- l’éducation post-secondaire,
- les femmes dans la science,
- médecine vétérinaire
- vétérinaire ...Plus
Résumé
Pour une grande partie du vingtième siècle, la médecine vétérinaire est une profession à prédominance masculine. Cette dominance s’étend en fait à l’ensemble des écoles vétérinaires qui agissent comme de véritables gardiennes de la profession. Le genre est dès lors l’un des principes organisateurs centraux de la profession vétérinaire ainsi que de l’enseignement de cette profession. Le Collège vétérinaire de l’Ontario joue un rôle central dans le contrôle d’accès à la profession et est, à l’époque, l’un des principaux sites de formation des femmes vétérinaires. Les femmes qui s’inscrivent au Collège vétérinaire de l’Ontario font face à des pratiques d’admission qui favorisent les candidats masculins et celles qui sont acceptées au Collège sont confrontées à la culture masculine de la médecine vétérinaire. Malgré ces obstacles, les femmes poursuivent assidûment leur formation au Collège vétérinaire de l’Ontario, y compris dans des domaines pour lesquels on les considère généralement inaptes. Pourtant, alors que leur nombre au sein de cette institution ne cesse d’augmenter durant les années 1970 et 1980, l’opinion selon laquelle les femmes ne conviennent pas pour la médecine vétérinaire persiste auprès de certains membres de la faculté.