Fall/automne 2003
Articles

From Educational Government to the Government of Education: The Decline and Fall of the British Columbia Ministry of Education, 1972-1996

Thomas Fleming
Professor of educational history, University of Victoria
Biographie
Publiée October 1, 2003
Comment citer
Fleming, Thomas. 2003. « From Educational Government to the Government of Education: The Decline and Fall of the British Columbia Ministry of Education, 1972-1996 ». Historical Studies in Education / Revue d’histoire De l’éducation 15 (2), 210-36. https://doi.org/10.32316/hse/rhe.v15i2.454.

Résumé

Le quart de siècle compris entre les années 1972 et 1996 témoigne de la fin de l’époque « impériale » de l’administration scolaire en Colombie-Britannique. Le modèle historique de l’autorité centrale forte, qui avait caractérisé la direction des programmes scolaires de la province depuis un siècle, avait commencé à s’effriter avant même la fin des années 1960, sous l’effet conjugué d’un malaise existant chez les autorités scolaires et de la présence de forces nouvelles tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des écoles. Bien que les autorités provinciales entamèrent les années 1970 confiantes en leur capacité à contrôler et à diriger l’instruction publique, le ministre de l’Éducation se retrouva lui-même, avant la fin de la décennie, dans une situation analogue à la retraite des armées napoléoniennes devant Moscou : dérouté par un environnement inconnu et harcelé de tous côtés par des adversaires qui semblaient surgir de nulle part, chacun présentant son propre projet pour les écoles de la province. Vers les années 1980, l’administration scolaire provinciale, qui était auparavant la voix dominante et unique en matière scolaire, fut forcée à rivaliser avec une armée de groupes, impatients de contester le droit de la province de parler au nom des From Educational Government to the Government of Education 211 enfants. Au milieu des années 1990, le force montante de la Fédération des enseignants, les demandes croissantes des parents et de la population ainsi que les objectifs ambigus du ministre de l’Éducation avaient, de différentes manières, contribué à réduire l’autorité de la province dans le domaine de l’instruction publique.