Educational Malpractice? Human Rights, Censorship, and the LGBTQ+ Community in Ontario’s Health and Physical Education Curriculum
Résumé
The announcement of a new Health and Physical Education curriculum in 2010 by the Liberal McGuinty government resulted in considerable controversy in Ontario. Key religious groups, as well as socially and politically conservative groups, opposed the inclusion of queer-positive content in public education. This opposition ultimately led to the shelving of the proposed curriculum. However, under the Liberal Wynne government, a version similar to the original 2010 curriculum has been taught in schools since September 2015. This paper examines the struggle since the 1960s for curricular inclusiveness of the LGBTQ+ community in the Health and Physical Education curriculum document, and the arguments that have been used to censor the LGBTQ+ community. Ultimately, it was the Charter of Rights and Freedoms and the Ontario Human Rights Code that prevented censorship in education. Human rights legislation was used to uphold civil rights in both the Catholic and public school systems and rose above the political decision-making that had censored the LGBTQ+ community.
RÉSUMÉ
L’annonce d’un nouveau programme d’études en santé et en éducation physique, en 2010, par le gouvernement libéral McGuinty provoqua une énorme controverse en Ontario. Des groupes religieux fondamentalistes ainsi que des organismes sociopolitiques conservateurs se sont opposés à l’inclusion de contenu sur l’homosexualité dans les programmes d’enseigne- ment public. Cette opposition conduisit à une mise au rancart du programme. Cependant, sous le gouvernement libéral Wynn, une version similaire au programme original est enseignée dans les écoles depuis septembre 2015. Cette étude s’intéresse à la lutte—en marche depuis les années 1960—pour l’inclusion des membres de la communauté des LGBTQ+ dans les programmes d’études en santé et en éducation physique, ainsi qu’aux arguments utilisés pour censurer cette collectivité. Finalement, ce fut la Charte des droits et libertés et le Code des droits de la personne de l’Ontario qui empêchèrent la censure en éducation. On eut recours à la législation sur les droits de la personne pour soutenir les droits civils autant dans le système des écoles catholiques que dans celui des écoles publiques et supplanter les objections politiques qui censuraient les LGBTQ+.