Résumé
Au fil des ans, l’évaluation pédagogique en
Colombie-Britannique a servi à plusieurs fins, outre celle de
noter les progrès des élèves. Au début, elle aida à fournir la
preuve que l’idée novatrice d’un système scolaire financé par
des fonds publics était un investissement financier et social
très valable. Les examens publics ont suivi le rythme de la
scolarisation, garantissant l’uniformité des contenus et des
critères dans toute la province. Durant l’entre-deux-guerres,
les priorités éducatives dominèrent l’évaluation, alors que les
réformateurs remettaient en question la validité de l’examen
traditionnel et que la popularité de l’évaluation à grande
échelle et de l’examen mental augmenta. Récemment, la
scolarisation est devenue plus politisée et les objectifs et les
méthodes d’évaluation sont devenues l’objet de débats publics,
reflétant souvent les priorités et les idées du gouvernement en
place. Les positions actuelles face à l’évaluation officielle
semblent être déterminées par une combinaison de facteurs qui
l’ont influencée au fil des ans et, ce qui était à l’origine un
concept plutôt simple, est devenu de plus en plus complexe et
controversé.