Spring/printemps 2007
Articles

Women of Newfangle: Co-Education, Racial Discourse and Women’s Rights in Victorian Ontario

Sara Burke
Laurentian University
Biographie
Publiée August 5, 2007
Comment citer
Burke, Sara. 2007. « Women of Newfangle: Co-Education, Racial Discourse and Women’s Rights in Victorian Ontario ». Historical Studies in Education / Revue d’histoire De l’éducation 19 (1), 111-34. https://doi.org/10.32316/hse/rhe.v19i1.275.

Résumé

Dans cet article, nous soutenons que, durant les années 1870, les membres du mouvement des femmes canadien-anglais ciblèrent la coéducation universitaire lors de leurs premières attaques radicales contre l’idéologie des sphères séparées, exploitant délibérément les discours sur les progrès tant individuels que raciaux afin de contester ouvertement les définitions établies du caractère féminin de la classe moyenne. Plutôt que d’accepter la théorie évolutionniste selon laquelle la contribution des femmes blanches à la race fut uniquement reproductive – qu’elles étaient les récipiendaires passives des bienfaits du progrès des hommes – les réformatrices ontariennes soutinrent que les Anglo-Saxonnes avaient un rôle actif et vital à jouer dans le processus du progrès racial. Les réformatrices lièrent le droit des femmes de la classe moyenne à l’éducation supérieure à l’enjeu beaucoup plus important du progrès constant de la race anglo-saxonne. Se faisant les championnes de la coéducation, les membres du mouvement des femmes favorisaient un changement social selon lequel les filles aussi bien que les garçons du nouveau Dominion assumeraient la responsabilité de regénérer la civilisation anglo-saxonne.