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Abstract
Abstract:
York University’s Glendon College, specialized in liberal arts, opened in 1966 in an atmosphere of national crisis. English-French relations appeared to be deteriorating as a result of the changes wrought by the Quiet Revolution in Quebec. Glendon College was conceived as an experiment in bilingual education which could help bridge the two solitudes by producing a new generation of bilingual public servants. This study discusses Glendon student attitudes towards bilingualism from 1966 until 1971, when university administrators eliminated mandatory bilingualism by admitting a separate English unilingual stream at the college. Though many Glendon students were interested in the same issues of social and generational politics as their peers at other institutions, they displayed a particular enthusiasm and regard for the politics of bilingualism and Canadian unity. Whether by organizing a nationally televised forum on Quebec society and politics, contesting the place of students in the governing structures of the university or debating how to best sustain a bilingual college in the heart of Toronto, students worked to recast the “Glendon experiment” to fit their own visions of bilingualism and national unity.
Résumé:
Le Collège Glendon, spécialisé en arts libéraux (humanités et sciences sociales) de l’Université York a ouvert ses portes en 1966 alors qu’il régnait au pays une atmosphère de crise. Les relations entre anglophones et francophones semblaient se détériorer surtout à cause des changements apportés par la Révolution tranquille du Québec. Glendon a été conçu à titre d’essai en éducation bilingue avec l’intention de jeter un pont entre les deux solitudes en assurant une nouvelle génération de fonctionnaires bilingues. Cette étude analyse les attitudes des étudiants envers le bilinguisme depuis 1966 jusqu’en 1971, l’année où les administrateurs de l’université supprimèrent le bilinguisme obligatoire en élargissant les critères d’admission au Collège pour y accueillir une cohorte d’étudiants unilingues anglophones. Quoique beaucoup d’étudiants s’intéressaient aux mêmes questions de politiques sociales de leur génération que leurs pairs dans d’autres institutions, ils firent preuve d’un intérêt et d’un enthousiasme particuliers vis-à-vis des politiques de bilinguisme et d’unité nationale. Les étudiants travaillèrent avec zèle à refondre « l’expérience Glendon » pour concorder avec leurs propres visions de bilinguisme et d’unité nationale, soit en organisant un forum sur la société et les politiques du Québec, soit en réclamant une place pour les étudiants dans les structures de gouvernance de l’université, ou encore, en entamant des débats sur la façon d’assurer la meilleure viabilité d’un collège bilingue au cœur de Toronto.