Spring / printemps 2016
Articles

"Thank Goodness We Have a He-Man’s School”: Constructing Masculinity at the Vancouver Technical School in the 1920s

Ryan van den Berg
University of British Columbia
Bio
Published April 20, 2016
Keywords
  • Technical Education,
  • Vocational Education,
  • Masculinity,
  • Citizenship,
  • Secondary School
How to Cite
van den Berg, Ryan. 2016. “"Thank Goodness We Have a He-Man’s School”: Constructing Masculinity at the Vancouver Technical School in the 1920s”. Historical Studies in Education / Revue d’histoire De l’éducation 28 (1). https://doi.org/10.32316/hse/rhe.v28i1.4445.

Abstract

ABSTRACT

This article investigates how the male students of the Vancouver Technical School (VTS) learned to become citizens of Canada and the British Empire, focusing particularly on the ways in which the boys re-imagined modern men’s relationships with women and femininity. The 1920s climate of nation-building, women’s increased presence in the paid workforce, and advances in industrial capitalism meant that the cornerstone of the VTS’s male citizenship project was the construction of males as worker-citizens. In particular, the technical school became a place to reassert men’s monopoly on the “breadwinner” image. This meant that boys were socialized to perceive women and femininity’s encroachments on male spaces as threats to their own masculine development—and thus as dangerous to the social order as a whole. While this often manifested itself as subtle wariness of deviant masculinity, it could also mean overt chauvinism and misogyny.

RÉSUMÉ

Cet article explore comment les élèves masculins de la Vancouver Technical School (VTS) ont appris à devenir des citoyens du Canada et de l’Empire britannique en s’intéressant particulièrement aux moyens qui permettaient aux jeunes hommes de réinventer leurs relations avec les femmes et la féminité. Durant les années 1920, dans l’esprit de l’édification d’une identité nationale, la présence accrue des femmes sur le marché du travail et les avancées du capitalisme industriel, tout cela signifiait que la pierre angulaire du projet de formation à la masculinité de la VTS s’orienta vers celle de citoyens travailleurs. L’école technique, en particulier, préconisait l’image de l’homme seul pourvoyeur du foyer. Par conséquent, les garçons étaient éduqués à percevoir les femmes et leurs empiètements dans l’univers masculin comme des menaces à leur propre masculinité en développement et par conséquent comme un danger à l’ordre social en général. Cette attitude a souvent été perçue comme une manifestation subtile de masculinité déviante, mais elle pourrait aussi être interprétée comme du chauvinisme et de la misogynie mal déguisés.