Spring / printemps 2012
Special Issue - Articles

Implementing Progressive Education in Alberta's Rural Schools

Amy von Heyking
Faculty of Education, University of Lethbridge
Bio
Published April 11, 2012
Keywords
  • Progressive Education,
  • Alberta,
  • Enterprise,
  • Curriculum Revision
How to Cite
von Heyking, Amy. 2012. “Implementing Progressive Education in Alberta’s Rural Schools”. Historical Studies in Education / Revue d’histoire De l’éducation 24 (1). https://doi.org/10.32316/hse/rhe.v24i1.4072.

Abstract

Abstract
In the mid-1930s, in the midst of economic depression, social turmoil and political upheaval,
the province of Alberta introduced an innovative progressive school curriculum, consisting
of the “enterprise” approach and the replacement of history courses with Social Studies.
Historians who have examined this revision, like Robert Patterson, assert that the curriculum
was never seriously implemented, particularly in the rural schools of the province. They argue
that young and inexperienced teachers with few teaching resources were simply not up to the
task of putting the child-centred, project-based program into effect. This paper argues that
rural teachers, not inhibited by many elements of what Tyack and Cuban call “the grammar
of schooling,” were actually well placed to implement hands-on, subject-integrated and
student-directed learning activities. An examination of a range of primary source material, including
teacher memoirs, newspaper accounts and Department of Education correspondence,
indicates that rural teachers, though they faced considerable challenges in fully implementing
progressive curriculum reforms, adopted and adapted teaching practices they saw as relevant
and useful for the students in their classrooms.

Résumé
Au milieu des années 1930, dans un contexte de crise économique, d’agitation sociale et de
bouleversement politique, la province d’Alberta introduisit un programme d’études progressiste
et innovateur, caractérisé par l’approche « entreprenariale » et le remplacement des cours
d’histoire par les sciences sociales. Des historiens qui ont étudié ce changement, comme Robert
Patterson, maintiennent que le programme d’études n’a jamais été véritablement mis en oeuvre,
particulièrement dans les écoles rurales de la province. Ils affirment que de jeunes enseignants
inexpérimentés, travaillant avec peu de ressources pédagogiques, n’étaient tout simplement pas
en mesure d’appliquer le programme orienté vers des projets centrés sur l’enfant. Cet article
soutient que les enseignants des écoles rurales n’étaient pas limités par plusieurs éléments de
ce que Tyack et Cuban appellent « la grammaire de l’enseignement », mais qu’ils étaient plutôt
bien placés pour mettre en pratique la transmission des savoirs basée sur l’intégration des matières
et l’apprentissage individuel. Notre étude d’un corpus de sources primaires comprenant
les mémoires d’enseignants, des journaux et la correspondance du Département de l’éducation
révèle que les instituteurs ruraux, bien qu’ils aient affronté des défis importants dans la mise
en oeuvre des réformes, ont su adopter et adapter dans leurs classes les pratiques pédagogiques
qu’ils trouvaient pertinentes et utiles pour leurs élèves.