Spring / printemps 2012
Special Issue - Articles

Education At Work, Literacy at the Resource Frontier: A Matter of Life and Death

Terry Wilde
Bio
Published April 11, 2012
How to Cite
Wilde, Terry. 2012. “Education At Work, Literacy at the Resource Frontier: A Matter of Life and Death”. Historical Studies in Education / Revue d’histoire De l’éducation 24 (1). https://doi.org/10.32316/hse/rhe.v24i1.4083.

Abstract

Abstract
This article looks at an under-researched aspect of rural education: adult literacy education
along Ontario’s resource frontier in the early twentieth century. Workers in mining, lumbering
and railroads were male; many were immigrants who wanted to earn enough either to establish
homes in Ontario or return home with a viable stake. The majority did not read or speak
English fluently which, directly and indirectly, led to injuries and accidents. I examine the
nascent attempts of educators like Alfred Fitzpatrick to teach elementary reading and writing
to these men. Their willingness to participate in the process was, however, limited by factors
such as exhaustion at the end of a long shift; gender and cultural prejudices; and competing
masculinities. The resource frontier was remote and isolated. The work was hard and dangerous.
The inability to read and communicate made it more so. This article sheds light on some
of the reasons why illiteracy persisted for so long.

Résumé
Cet article jette un regard sur un aspect peu connu de l’éducation en milieu rural : l’alphabétisation
des adultes aux confins des terres habitées de l’Ontario au début du vingtième siècle.
Dans les industries forestière, minière et ferroviaire les ouvriers étaient des hommes; beaucoup
d’entre eux étaient des immigrants qui voulaient gagner suffisamment d’argent pour s’établir
dans cette province ou retourner dans leurs pays d’origine avec une somme d’argent substantielle.
La majorité ne savait ni lire ni parler anglais couramment ce qui, directement ou
indirectement, entrainait des accidents et des blessures. Nous traitons des premières tentatives
d’éducateurs tels qu’Alfred Fitzpatrick pour enseigner les rudiments de la lecture et de l’écriture
à ces hommes. Leur volonté d’apprendre était cependant entravée par des facteurs tels que
l’épuisement dû au travail, des préjugés culturels ou de genre et l’influence des modèles de
masculinité. Ces régions étaient peu peuplées et isolées. Le travail était difficile et dangereux.
L’incapacité de lire et de communiquer empirait la situation. Cet article expose certaines des
raisons qui ont favorisé la persistance de l’analphabétisme aussi longtemps.